“Femmes qui courent avec les loups” : renouer avec sa vie intérieure

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Il y a des livres qu’on ne lit pas d’un trait.
Des livres qu’on traverse… ou qui nous traversent.

Femmes qui courent avec les loups, de Clarissa Pinkola Estés, est de ceux-là.
Mi-récit, mi-anthropologie poétique, c’est une plongée dans ce que l’autrice appelle “la femme sauvage” — non pas une femme déchaînée, mais une femme reliée à elle-même, à son instinct, à sa mémoire profonde.

Chaque chapitre explore un mythe, un conte, une image symbolique, pour éclairer une facette de la psyché féminine : l’intuition étouffée, le don de soi excessif, la peur d’être seule, la force de guérir.

Ce livre ne donne pas de solutions. Il offre des images puissantes, parfois dérangeantes, souvent guérissantes. Il parle à ce qu’on a oublié de sentir. Il fait remonter des émotions qu’on n’avait pas nommées.

“Pour retrouver la femme instinctive, il faut fouiller dans les ruines, car c’est là qu’elle réside.” – C. P. Estés

Ce n’est pas un livre conçu pour être lu d’une traite. Il se lit par étapes, selon le temps et l’énergie dont on dispose. Chaque chapitre peut être abordé séparément. Il invite à réfléchir, à faire des liens avec son propre vécu.

C’est un ouvrage qui reste en mémoire, parce qu’il touche à l’essentiel.

À noter :

 

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